Le Ministre saoudien des Finances, Mohammed bin Abdullah Al-Jadaan, a évoqué, jeudi, les difficultés éprouvées par nombreux pays africains pour faire face au fardeau de la dette, tout en soulignant les démarches initiées par l’Arabie Saoudite dans ce cadre.
Il s’exprimait à l’ouverture des travaux de la Conférence économique saoudo-arabe-africaine, lancés en présence de nombreux responsables saoudiens, des pays arabes et africains ; des dirigeants d’institutions financières ; des leaders mondiaux dans le domaine des investissements publics et privés; des institutions internationales et des universitaires.
«L’un des plus grands défis auxquels sont confrontés de nombreux pays du continent africain est la capacité à supporter le fardeau de la dette», a-t-il, entre autres, fait remarquer.
Et d’ajouter, «nous avons, grâce à Dieu, parcouru un long chemin pour relever les défis de la dette africaine grâce aux initiatives visant à suspendre la dette», notamment «les paiements de services et le cadre commun du G2020, qui ont été lancés sous la présidence du Royaume».
Toujours selon ses propos, l’Arabie Saoudite travaille «actuellement avec le groupe des créanciers pour soutenir le Ghana, l’Éthiopie et d’autres pays».
Parmi les annonces phares faites pendant son discours, Mohammed Al-Jadaan a indiqué que le Fonds saoudien pour le développement (FSD) signera des accords d’une valeur de 2 milliards de riyals (533 millions de dollars) avec des pays africains.
Ce responsable saoudien a soutenu que le partenariat du Royaume d’Arabie Saoudite avec l’Afrique est fort et en croissance à tous les niveaux.
«Nous nous réunissons aujourd’hui à une étape importante caractérisée par un énorme potentiel pour les deux parties. Faisons de cette conférence économique une opportunité pour nous tous d’intensifier nos efforts et de renforcer la coopération à travers des discussions, des discussions constructives, dialogue, partage d’idées et établissement de partenariats durables», a-t-il conclu son discours.