L’Union européenne (UE) a invité ce dimanche 12 novembre, les militaires au pouvoir au Burkina Faso à engager une enquête pour «faire toute la lumière sur un massacre de civils» perpétré la semaine dernière dans le village de Zaongo au Centre-Nord du pays et qui aurait fait une centaine de morts.
«Près d’une centaine de civils, dont des femmes et des enfants, auraient été tués lors d’un massacre dans le village de Zaongo, dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso», déplore dans un communiqué, le porte-parole de l’Union qui appelle «les autorités de transition à faire toute la lumière sur les circonstances de cette tuerie afin d’en déterminer les responsabilités».
Soulignons que l’attaque a été condamnée par plusieurs pays, suite aux images postées sur les réseaux sociaux montrant, entre autres, des cadavres de femmes et d’enfants éparpillés sur les lieux de cette tuerie.
L’identité des assaillants ne serait pas encore connue. Alors que certaines voix soupçonnent déjà l’armée d’être derrière l’attaque, même si les autorités auraient invité à s’abstenir de toute conclusion précipitée.
Le Burkina Faso continue de faire face aux violences attribuées à des groupes djihadistes malgré la présence des militaires à la tête du pays.
Dans son communiqué, l’UE réaffirme sa pleine solidarité avec le peuple burkinabè, première victime, selon elle, de la dégradation continue de la situation sécuritaire dans le pays.