Les électeurs à Madagascar défilent dans les bureaux de vote depuis les premières heures de la matinée de ce jeudi 16 novembre, pour élire un nouveau Président de la République, dans un climat de tension né des contestations de l’opposition du processus électoral en cours.
Après avoir été reporté d’une semaine, le premier tour du scrutin présidentiel à Madagascar se tient bel et bien ce 16 novembre. Quelques onze millions de votants sont attendus aux urnes pour choisir leur prochain dirigeant. 13 candidats sont en lice dont le Président sortant Andry Rajoelina. Seuls trois de ces 13 candidats n’ont pas appelé au boycott de cette opération de vote.
Le pays est secoué ces deux derniers mois, par des tensions politiques nées de la contestation du processus électoral par l’opposition et plusieurs acteurs de la Société civile. Des figures de la classe politique malgache estiment que les conditions ne sont pas remplies pour une élection crédible et démocratique.
Des candidats de l’opposition ont opté pour le boycott du scrutin et ont appelé les Malgaches à ne pas se rendre aux urnes ce jeudi, en signe de protestation contre ce qu’ils appellent un «coup d’Etat constitutionnel».
Ce 15 novembre, un couvre-feu de 48H entre 21H00 et 04H00 du matin a été instauré dans la capitale, Antananarivo, afin de prévenir les actes de sabotage similaires à ceux enregistrés le 14 novembre dernier dans la capitale malgache.