Le troisième round des négociations mondiales sur la pollution plastique a pris fin ce dimanche 19 novembre à Nairobi, capitale du Kenya, sans grande avancée autour d’un Traité sur la réduction de cette forme de pollution planétaire de l’environnement.
Quelques 175 pays étaient représentés à ces négociations logées à l’Office des Nations Unies à Nairobi (UNON). Durant une semaine de travaux, les différentes délégations ont fait valoir leurs positions et points de vue autour du Traité sur la réduction de la pollution plastique dans le monde, sans parvenir à des résolutions concrètes.
Si la grande majorité des pays souhaitent une réduction de la production du plastique, d’autres priorisent la «gestion des déchets plastiques», et sont accusés par les défenseurs de l’environnement de bloquer l’avancement des discussions.
D’autres pays proposent une approche «volontaire» vis-à-vis du problème que constituent les plastiques, et se heurtent aux partisans de mesures contraignantes.
Au final, les négociations de Nairobi ont abouti à l’introduction de nouvelles propositions au texte du Traité qui avait été dévoilé en septembre dernier.
Le document qui faisait initialement 30 pages, en fait désormais plus de 100 pages, ce qui est «contre-productif», selon Ana Rocha, directrice des politiques relatives au plastique au sein de la GAIA (Global Alliance for Incinerator alternatives), une alliance de la Société civile de lutte contre la pollution plastique.