Alors que Madagascar est dans l’attente des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 16 novembre dernier, les observateurs électoraux internationaux livrent une lecture positive du scrutin, malgré les tensions et le boycott de l’opposition.
La Mission d’observation électorale déployée conjointement par l’Union africaine (UA) et le Marché commun de l’Afrique orientale (COMESA) a été l’une des premières à se prononcer sur l’élection présidentielle malgache en saluant «un scrutin ordonné et paisible» dans son ensemble.
Même sentiment du côté de la Mission d’observation électorale de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), qui souligne que «bien que des incidents isolés de violence aient été rapportés, notamment à Antananarivo», estime que le scrutin en général s’est déroulé dans climat pacifique.
Le seul bémol noté par la Mission conjointe UA-COMESA est le «manque d’engouement des électeurs dans la plupart des bureaux de vote observés, manque d’engouement de nature à affecter le taux de participation».
La Commission électorale malgache (CENI) n’a toujours pas proclamé les résultats officiels de ce scrutin présidentiel boycotté par la grande majorité des candidats de l’opposition (10 sur 13). Les chiffres provisoires seraient pour le moment largement favorables au président sortant, Andry Rajoelina.