Trois candidats de l’opposition en République démocratique du Congo (RDC), ont décidé de renoncer à briguer à la magistrature suprême pour se ranger derrière le candidat, Moïse Katumbi à l’élection présidentielle du 20 décembre prochain.
Augustin Matata Ponyo Mapon, ancien Premier ministre et les opposants, Franck Diongo Shamba et Seth Kikuni Masudi ont choisi de faire front commun avec l’homme d’affaires, Moïse Katumbi pour affronter dans les urnes le Président sortant, Félix Tshisekedi.
Les intéressés sont convaincus que le régime Tshisekedi «projette une fraude électorale massive et une corruption systémique», et estiment qu’«une candidature unique de l’opposition s’impose comme la meilleure stratégie pour faire échec au plan macabre du pouvoir en place à Kinshasa».
Agé de 58 ans, Moïse Katumbi a fait fortune dans l’exploitation minière, le transport et la transformation des produits alimentaires avant d’entrer en politique en occupant de 2007 à 2015, le poste de gouverneur de la région du Katanga, riche en cuivre.
D’abord allié de l’ex-président Joseph Kabila, les deux hommes se sont brouillés lorsque Katumbi a accusé l’ancien Président de tenter de s’accrocher au pouvoir au-delà de son mandat.
Il a ensuite fui la RD Congo en 2016, accusé par le gouvernement de comploter contre Kabila et a été condamné à trois ans de prison par contumace pour «fraude immobilière».