Le porte-parole du gouvernement ivoirien a déclaré jeudi 23 novembre, à l’issue du Conseil des ministres, que l’ex-Premier ministre, Guillaume Soro, exilé, mais aperçu récemment au Niger et au Burkina Faso, «peut rentrer» quand il veut en Côte d’ivoire.
«Pour ce qui est de savoir si M. Guillaume Soro peut rentrer, évidemment je pense là-dessus que le ministre de l’intérieur qui a réussi à gérer le retour de plusieurs exilés volontaires, dit juste quand il dit que M. Soro Guillaume peut rentrer quand il veut. Effectivement le pays est ouvert», a déclaré Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement ivoirien.
L’ancien Premier ministre ivoirien a annoncé le dimanche 12 novembre, qu’il allait mettre fin à son exil, entamé en 2019, sans toutefois donner de date précise pour son éventuel retour dans son pays natal, où il est fait l’objet d’une condamnation à la prison à perpétuité.
Pour ce qui est des charges de justices retenues contre lui, le porte-parole du gouvernement a en revanche, déclaré qu’il « ne commente pas les décisions de justice ».
Quelques jours après, l’annonce de la «fin» de son exil, Guillaume Soro a été aperçu aux côtés du chef de la junte nigérienne, le général Abdourahamane Tiani, puis il a été reçu en audience en début de semaine à Ouagadougou, par le président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
La Côte d’Ivoire entretient des relations difficiles avec le Niger et le Burkina depuis la prise du pouvoir des militaires par un coup d’Etat. Le président ivoirien, Alassane Ouattara a plaidé ouvertement pour une intervention militaire de la CEDEAO au Niger pour réinstaller le président déchu, Mohamed Bazoum dans ses fonctions.