L’ancien président tunisien Moncef Marzouki a annoncé qu’il fera le voyage avec les militants qui vont embarquer sur la prochaine «Flottille de la Liberté III» pour aller briser le blocus maritime imposée par Israël à la bande palestinienne de Gaza et acheminer de l’aide à ses habitants.
Cinq ans après la tragédie du navire turc Mavi Maramara qui tentait de briser le blocus israélien sur la bande de Gaza, une nouvelle flottille européenne se fixe comme objectif d’atteindre d’ici la fin du mois, la Palestine à travers la mer Méditerranée.
Pour mener à bien cette mission, le Marianne, navire suédois de la flottille de la Liberté 2015, a fait escale dans plusieurs ports européens pour faire connaitre son action au grand public et recruter des volontaires à l’embarquement pour la prochaine mission anti-blocus.
Parmi les passagers de cette nouvelle flottille, on retrouve notamment l’ancien président tunisien Moncef Marzouki, un parlementaire européen, un député arabe israélien, mais aussi de nombreux journalistes et photographes.
La participation d’un député arabe israélien à cette action humanitaire a suscité de violentes réactions en Israël. Les membres de la Knesset ont ainsi qualifié ce geste de traitrise envers la nation.
La flottille de la Liberté 2015 qui veut tenter de briser le blocus israélien sur la bande de Gaza se compose de cinq navires. L’équipage total de cette flotte s’élève à 70 activistes pro-palestiniens, issues de 22 nationalités.
Depuis la première mission de solidarité avec la Palestine en 2008, la flottille de la Liberté entame aujourd’hui son troisième périple pacifique visant à briser le blocus israélien. Cette mission de paix qui ne laisse personne indifférent, suscite en revanche, un flot de critiques quotidiennes en Israël.