La police sierra-léonaise a publié mardi 28 novembre, les photos et les identités de 34 hommes et femmes recherchés en lien avec les affrontements ayant fait une vingtaine de morts dimanche 26 novembre dans la capitale Freetown.
Parmi les 32 hommes et deux femmes présentés comme «fugitifs» figurent des soldats et des policiers en activité ou à la retraite et des civils, précise la Police dans une communication postée sur les réseaux sociaux, promettant une «belle récompense» à quiconque fournira des informations conduisant à la capture des fugitifs.
Les attaques du dimanche 26 novembre qui ont fait au moins 13 morts dans les rangs de l’Armée loyale au pouvoir ont été orchestrées par d’autres militaires «déloyaux envers le Gouvernement et le Président», a détaillé lundi dernier, le porte-parole de l’Armée.
Le dimanche 26 novembre, des inconnus ont tenté de forcer une armurerie militaire à Freetown et pris d’assaut la prison centrale et d’autres établissements pénitentiaires pour faire évader des prisonniers.
Le Président sierra-léonais, Julius Maada Bio a déclaré à la télévision que «le calme était rétabli», et que la plupart des responsables de ces violences, avaient été arrêtés. Un couvre-feu a été instauré dans le pays, de 21H00 à 06H00 (locales et GMT) jusqu’à nouvel ordre, a annoncé le ministère de la Communication.
Les attaques du dimanche 26 novembre, surviennent dans un contexte de récentes tensions politiques en Sierra Leone, provoquées par les élections présidentielle et générales de juin 2023, dont les résultats sont contestées avec véhémence par l’opposition.