Le Président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat et le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres ont signé, mardi, un accord-cadre sur les droits de l’homme, à l’issue de la 7ème session du dialogue de haut niveau entre les Nations Unies et l’UA.
«Aujourd’hui, nous avons signé, le secrétaire général (de l’ONU) et moi-même, un accord sur les droits de l’homme. Vous l’aurez constaté, notre partenariat touche l’essentiel de nos attributions en tant qu’organisation internationale», a déclaré Mahamat dans son discours de circonstance.
Il a rappelé en amont les accords-cadres paraphés depuis 2017 sur les questions de paix et de sécurité, et sur les questions de développement, notamment la mise en œuvre des agendas 2030 et 2063.
Le président de la Commission de l’UA a indiqué que la 7ème session du dialogue ONU-UA a été une occasion qui a permis aux deux organisations de faire un tour d’horizon sur différentes questions.
Parmi les sujets abordés, a-t-il précisé, figurent questions stratégiques notamment le terrorisme et l’extrémisme violent, les missions de maintien de la paix de l’UA en Afrique, les Agendas 2030 et 2063, l’économie du contient frappée par la Covid-19, la crise russo-ukrainienne, les changements climatiques et la COP28, la transition énergétique et la migration.
Faki Mahat a fait état d’«une totale convergence de vues entre les Nations Unies et l’Union africaine » et tenu a remercier le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres qui, a-t-il dit, «est fortement engagé lui-même et son adjointe Madame Amina (Mohammed) et leurs équipes», s’est félicité Mahamat.
Et d’ajouter, «nous avons commencé par travailler ensemble sur ces différentes questions et nous avons pris l’engagement de renforcer ce partenariat aussi bien par nos représentants sur le terrain que par nos institutions spécialisées respectives».
«C’est sur une note de satisfaction que nous avons terminé cette 7e session du dialogue entre les Nations Unies et l’Union africaine», a-t-il clos son discours.
L’ONU a considéré la signature du Cadre conjoint sur les droits de l’homme comme «une autre avancée importante dans le renforcement du partenariat entre les deux organisations». Elle note que le Cadre réaffirme les objectifs communs et l’engagement de longue date en faveur du renforcement du respect, de la protection et de la promotion des droits des peuples d’Afrique.