La 3è Conférence internationale sur la santé publique en Afrique (CPHIA) s’achève ce 30 novembre, dans la capitale zambienne, Lusaka.
Cette Conférence constitue une plate-forme annuelle pour les responsables et les professionnels africains du secteur pour réfléchir sur la situation de la santé publique dans le continent et partager les meilleures pratiques afin d’améliorer la santé et le bien-être des populations.
Ce conclave continental ouvre la voie à la création de systèmes de santé plus résilients et sert de catalyseur pour favoriser des progrès durables contre les menaces sanitaires existantes et émergentes.
Initiée par les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), en partenariat avec l’Union Africaine, cette édition se tient sur trois jours, sous le thème, «Briser les barrières : repositionner l’Afrique dans l’architecture mondiale de la santé».
Le Président zambien, Hakainde Hichilema a souligné ce 29 novembre la nécessité d’une approche collective et coordonnée, notamment en matière de contrôle, de prévention et de détection des maladies pour faire face aux défis de la Santé publique en Afrique.
«La nature interconnectée du monde moderne implique une absence de frontières en matière de santé, une réalité qui a été illustrée par l’impact mondial de la pandémie de la Covid-19», a déclaré M. Hichilema à l’ouverture des travaux.
Le président zambien a mis l’accent sur l’importance cruciale des efforts de collaboration entre les pays africains pour renforcer leurs capacités sanitaires, notamment dans les domaines de la recherche et du développement, des diagnostics et des vaccins.
Par ailleurs, M. Hichilema a salué les progrès réalisés par l’Afrique durant les dernières années dans la production de vaccins, renforçant ainsi la préparation du continent face aux maladies infectieuses et contribuant à la sécurité sanitaire collective.