Un Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité de l’Union Africaine (UA), se tient ces dimanche et lundi à Oran (Ouest de l’Algérie), avec la participation d’une délégation marocaine conduite par l’ambassadeur, représentant permanent du Royaume auprès de l’Union africaine et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi.
Cette 10ème édition du Séminaire a pour objectif d’«aider les nouveaux membres africains entrant au Conseil de sécurité des Nations unies à se préparer pour le traitement des questions de paix et de sécurité sur le continent» africain.
Parmi ces nouveaux membres du CS, figure entre autres, l’Algérie pays hôte du séminaire de l’UA, qui se prépare en effet, à entamer en janvier prochain, son mandat de membre non permanent du Conseil de sécurité pour la période 2024-2025.
Les participants devraient également explorer les voies et moyens d’assurer une meilleure défense des intérêts du continent africain et une coordination étroite des efforts des pays accrédités auprès des instances de l’ONU, notamment lors des prises de décisions au Conseil de sécurité, concernant les questions de paix et de sécurité en Afrique.
Le séminaire d’Oran rassemble les membres du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, les membres africains actuels, entrants et sortants du Conseil de Sécurité (A3) ainsi que le Guyana, représentant de l’Amérique Latine et des Caraïbes au sein de l’organe exécutif de l’ONU dans le cadre du mécanisme connu sous le nom d’A3+1, en plus de nombreux experts et représentants d’instances africaines, de l’ONU et de la Ligue arabe.
A signaler qu’un «manuel d’orientation» sur la coordination entre le CPS et les A3+1 sera examiné à l’occasion de ce dixième séminaire.
Pour rappel, les participants à la précédente édition de ce Séminaire tenue également à Oran, avaient appelé notamment à l’adoption d’approches globales et intégrées pour traiter les causes profondes du terrorisme et de l’extrémisme violent.
Ils ont d’autre part, souligné dans les conclusions de leur séminaire, la nécessité pour les pays africains, d’adopter des réactions fermes contre ce fléau, tout en œuvrant à tarir les différentes sources de financement et de recrutement des groupes terroristes, contrôler le cyberespace et la prolifération illégale des armes à feu.