L’Angola a fait part, jeudi, de sa décision de quitter l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), suite à un désaccord sur les quotas de production pétrolière.
Le gouvernement de Luanda se dit déçu par les décisions du cartel qui ne serviraient pas les «intérêts» de l’Angola. Il a ainsi acté le retrait de l’Angola de l’OPEP, lors de son dernier Conseil des ministres tenu le 20 décembre.
Le ministre angolais des Ressources naturelles, du Pétrole et du Gaz, Diamantino Azevedo a expliqué jeudi à la télévision publique TPA, que «jusqu’à présent, nous n’avons pas eu d’influence sur les quotas, mais si nous devions rester dans l’OPEP, nous subirions les conséquences de la décision de respecter les quotas de production».
Récemment, l’OPEP avait fixé à l’Angola un quota de production de 1,11 million de barils/jour (bpj), or, selon le ministre Azevedo, la contrainte de réduire la production va à l’encontre de la politique angolaise qui veut éviter toute baisse en vue de «respecter les contrats». L’objectif de Luanda est de produire plutôt 1,18 million de barils/jour.
Le ministre a laissé aussi entendre que l’Angola avait adhéré à l’Opep «volontairement en 2006» et il est question de «partir maintenant, également volontairement», ayant constaté que le rôle de l’Angola au sein de l’organisation ne «semble plus pertinent à l’heure actuelle» malgré le fait que le pays soit resté «très actif».