Le Bénin est devenu ce 15 janvier, le troisième pays du continent africain à réceptionner des doses importantes du nouveau ‘vaccin antipaludique RTS,S’ après le Cameroun et la Sierra Leone.
Au total, «215.900 doses du vaccin RTS,S» ont été réceptionnées à l’aéroport de Cotonou, Cardinal Bernandin Gantin, par Benjamin Hounkpatin (ministre béninois de la Santé).
Première cause de mortalité infantile au Bénin, le paludisme fait partie des ennemis prioritaires de la politique de santé publique dans ce pays ouest-africain.
Une nouvelle campagne avec le «vaccin RTS,S» sera menée durant les prochains mois au Bénin, assurent les autorités béninoises, car le «paludisme y demeure endémique et y représente la première cause de décès chez les enfants de moins de 5 ans, et 40% des consultations externes et 25% des admissions à l’hôpital sont liées au paludisme».
La phase pilote du «vaccin RTS,S» a été conduite ces trois dernières années par l’OMS (Organisation mondiale de la santé), GAVI (Alliance du vaccin), le Fonds mondial et UNITAID au Ghana, au Kenya et au Malawi. Plus de 2 millions d’enfants ont été touchés par la campagne vaccinale dans ces trois pays pilotes.
Avec à la clé une «baisse spectaculaire de la mortalité et une baisse importante des formes graves du paludisme et des hospitalisations», selon des statistiques compilées par l’Alliance GAVI.
Malgré les efforts continentaux de santé publique, «chaque minute ou presque, un enfant de moins de 5 ans meurt du paludisme» en Afrique, selon l’OMS.