Les autorités du Burkina Faso ont annoncé, jeudi 18 janvier, avoir déjoué une tentative de coup d’Etat qui était programmée pour le 14 janvier courant, par un commando burkinabè avec l’appui de mercenaires étrangers,.
Le porte-parole du gouvernement a fait état dans un communiqué, du démantèlement d’un réseau de déstabilisation, qui impliquait aussi bien des militaires en fonction que des militaires radiés, des civils ou encore des activistes, et planifiait de déstabiliser les institutions du pays.
D’après Ouagadougou, c’est «la date du 14 janvier qui était projetée par les porteurs de ce projet funeste pour le passage à l’action, en vue d’exécuter leur plan diabolique, qui immanquablement aurait fait entrer le Burkina Faso à reculons dans l’histoire».
«La vigilance des services de renseignement et la promptitude des forces patriotiques de défense et de sécurité ont permis d’interrompre la mise en œuvre de cette énième tentative de déstabilisation évitant à notre pays de voir une nouvelle fois son espoir de liberté et d’indépendance assassiné sur l’autel d’intérêts égoïstes», se félicite le gouvernement.
Le communiqué explique que les auteurs de ce «projet maléfique» auraient contacté des individus «dans différentes casernes militaires sur l’ensemble du pays, afin d’organiser une sorte de mutinerie. Des Organisations de la société civile acquises à leur cause étaient appelées à prendre le relai. Pour cela, des financements à leur endroit étaient en cours de déblocage et de transfert depuis l’extérieur».
Il était prévu de «créer des troubles favorables à l’intervention d’un commando venu de l’extérieur, en mesure d’attenter à la vie de plusieurs autorités de la Transition et de semer le chaos. Tel était le scénario apocalyptique imaginé et planifié pour une mise en exécution contre notre vaillant peuple», poursuit le texte.
D’après les autorités du Faso, «à l’étape actuelle des investigations, des éléments collectés et d’autres en cours, établissent formellement l’implication de plusieurs militaires et civils. Des interpellations ont donc été faites, des entretiens menés et des analyses techniques sont en cours».