L’Union européenne (UE) a exprimé lundi dans un communiqué, son regret face à la décision prise par les autorités de transition du Mali de mettre fin à l’accord de paix de réconciliation signé à Alger en 2015.
Le texte pointe du doigt une «décision unilatérale», soulignant que «les populations civiles du Nord du pays seront les premières à subir les conséquences de cette décision unilatérale».
Bruxelles relève que «l’impact négatif que cette rupture pourrait avoir sur l’ensemble des équilibres nationaux et régionaux, alors qu’aucune alternative à l’accord de paix de 2015 n’a encore émergé, est réel».
L’UE «reste convaincue que le dialogue doit être privilégié pour aplanir les différends et favoriser l’instauration d’une paix durable au Nord Mali».
L’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali avait été signé le 15 mai 2015 à Alger puis un mois après, le 20 juin, à Bamako, par le gouvernement malien et des groupes armés du nord du pays, à l’issue du processus de médiation mené sous l’égide de l’Algérie, avec l’appui de la communauté internationale.
Qu’à cela ne tienne, Bamako a, entre temps, annoncé la tenue d’un dialogue national inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale.