Le Fonds d’investissement pour le climat (CIF) piloté par la Banque mondiale a accordé ce 31 janvier au Kenya un prêt de 46,39 millions de dollars pour accélérer l’utilisation des énergies renouvelables dans ce pays, locomotive économique en Afrique orientale.
Cet appui externe vient consolider les gigantesques efforts déployés par l’Etat kenyan ces dernières années avec l’ambition de jouer un rôle pionnier dans l’utilisation des énergies propres dans son mix énergétique national dans le cadre de la réalisation des ODD d’ici 2030.
Nairobi souhaite passer à une électricité produite à «partir d’énergies 100% propres d’ici à 2030, et de se positionner sur une voie d’atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici à 2050», rappellent des projections officielles.
Selon des chiffres du ministère kenyan de l’Énergie, actuellement, «près de 90% de l’énergie du pays provient de sources renouvelables, avec 45% d’énergie géothermique et 26% d’énergie hydroélectrique».
Le Directeur pays de la Banque mondiale pour le Kenya, Keith Hansen a assuré que ce pays est-africain est «un précurseur dans la transition vers une énergie 100% propre d’ici à 2030 tout en garantissant un accès universel à l’électricité aussitôt que possible », ajoutant que «la Banque mondiale soutient le développement d’un système énergétique intelligent et flexible qui rende possible les ambitions du Kenya».
L’enveloppe de 46,39 millions de dollars est une somme concessionnelle destinée à «améliorer la distribution de l’électricité et la stabilité du réseau kenyan en vue de permettre au pays d’exploiter davantage de sources d’énergie solaire et éolienne», a détaillé de son côté le CIF.