le président de la RDC Congo, Félix Tshisekedi a écarté la perspective d’un nouveau compromis avec le Rwanda dans le cadre de la nouvelle agression territoriale dont est victime son pays depuis près de 3 ans.
Le Chef de l’Etat congolais a affiché cette posture en répondant ce 30 janvier aux vœux du corps diplomatique à Kinshasa à l’occasion du nouvel an.
«Je lance un appel pressant aux instances onusiennes, à l’Union Africaine et aux organisations régionales pour que soient initiées des sanctions ciblées à l’encontre des responsables rwandais et ceux du mouvement terroriste du M23 qui s’adonnent à la violation de notre souveraineté», a déclaré le Président Félix Tshisekedi, affirmant que les Forces armées congolaises exerceront leur droit de «poursuite de leurs ennemis jusque dans leur dernier retranchement», allusion faite au M23 et à ses appuis extérieurs.
La riposte à cette nouvelle agression dans l’Est de la RDC a fait partie des principaux thèmes de campagne de Félix Tshisekedi réélu le 20 décembre 2023 pour un nouveau quinquennat.
«A ce jour, les Forces de défense rwandaises et le groupe terroriste du M23 continuent à opérer impunément et en violation du droit international sur notre sol (…) Aucun dialogue ne peut et ne pourra intervenir avec notre agresseur tant qu’il occupera une portion de notre territoire», a-t-il martelé.
Selon la Présidence de la RDC, la mise en application du «Plan de paix issu des processus de Nairobi et de Luanda demeure la seule voie valable pour un règlement pacifique du conflit qui oppose notre pays à son agresseur la République du Rwanda».
La RDC compte aussi sur le déploiement de la Force d’interposition de la SADC à la place de la Force de l’Afrique de l’Est qu’il a accusée de collision avec les agresseurs rwandais. Kigali a toujours rejeté les accusations congolaises autour de son présumé appui du M23 dans l’Est du territitoire congolais.