Le Secrétariat général de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), Hissein Brahim Taha a condamné fermement, lundi dans un communiqué, l’attaque terroriste qui a visé une base militaire dans la capitale somalienne, Mogadiscio, le 10 février, et tué 4 militaires émiratis et un Bahreïni.
Le SG de l’OCI, a «exprimé sa ferme condamnation de cet acte terroriste. Il a présenté ses condoléances et exprimé sa solidarité aux familles des victimes et aux gouvernements de la République fédérale de Somalie, des Émirats arabes unis et du Royaume de Bahreïn, souhaitant un prompt rétablissement aux blessés».
Brahim Taha a réitéré la condamnation, du terrorisme sous toutes ses formes et manifestations par l’OCI et le soutien de celle-ci aux efforts du gouvernement somalien pour lutter contre le terrorisme et renforcer la sécurité et la stabilité dans le pays.
Les soldats touchés effectuaient une mission de formation de l’armée somalienne dans «le cadre d’un accord de coopération militaire», selon une annonce faite par le ministère de la Défense des Emirats arabes unis, précisant qu’Abou Dhabi et Mogadiscio coopéraient dans l’enquête en cours sur «cet acte terroriste».
Si les rebelles somaliens Shebab ont revendiqué l’attaque, le tireur serait un élément de l’armée somalienne qui a ouvert le feu à l’intérieur du camp d’entraînement, selon une source militaire somalienne ayant requis l’anonymat.
Après avoir condamné «avec la plus grande fermeté» cet «acte odieux», et demandé une «enquête urgente», le président somalien, Hassan Cheikh Mohamoud a adressé ses condoléances «au gouvernement et au peuple des Emirats arabes unis pour la mort des officiers militaires à Mogadiscio qui étaient venus aider à la reconstruction de l’armée».