En prélude à la tenue du prochain Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA) à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, l’institution panafricaine a ouvert ce mercredi 14 février, la «44e session ordinaire de son Conseil exécutif», marquée par un cri du cœur du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, autour du conflit israélo-palestinien.
L’UA plaide vivement pour la recherche «d’une solution politique au conflit israélo-palestinien», en misant sur les effets de ses appels vibrants qu’elle a lancés aux premières heures des affrontements qui ont repris de la vigueur dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.
«Dès les premières heures de cette guerre et des atrocités indescriptibles qui en découlent, nous avons appelé à la cessation des hostilités, à la libération de tous les otages et prisonniers, et à un engagement résolu en faveur d’une solution politique basée sur le principe de deux Etats vivant en paix, dans le respect du droit international et garantissant la sécurité des peuples palestinien et israélien et de tous les peuples de la région», a rappelé le Tchadien Faki Mahamat.
L’institution panafricaine a en outre insisté sur le même sujet sur le lien intrinsèque existant entre «paix et sécurité» dans la recherche durable d’une solution à ce différend au Proche-Orient.
«Paix et sécurité sont impossibles sans justice et sans reconnaissance des droits fondamentaux de toutes les parties impliquées», a mis en exergue l’UA, en saluant la décision du 26 janvier 2024 de la Cour internationale de Justice (CIJ), sur la base d’une requête de l’Afrique du Sud, Etat membre de l’UA.
«De tels conflits meurtriers, qui menacent la paix mondiale, s’ajoutent à la persistance des effets dévastateurs de la COVID-19 et à l’insupportable injustice du système international actuel, assombrissant les climats économique et sécuritaire internationaux», a précisé le diplomate Faki Mahamat.
En appelant à ce sujet les Etats membres de l’UA «à plus d’unité face aux incertitudes mondiales actuelles mettant en péril le développement socio-économique» du continent, berceau de l’Humanité.