La FISNUA (Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abiyé) a dû faire une nouvelle intervention pour protéger les civils ce 14 février, face à une nouvelle poussée de fièvre dans l’Abiyé (région que se disputent le Soudan et le Soudan du Sud depuis plusieurs années). Une information rapportée ce 15 février par Stéphane Dujarric ,porte-parole principal du Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.
La FISNUA est intervenue très précisément face à une nouvelle éruption de combats intercommunautaires dans l’Abiyé, combats qui ont porté «à 4 ce 14 février le nombre de civils tués» ces dernières semaines dans cette région disputée, a rapporté l’ONU.
«La FISNUA continue de renforcer ses patrouilles alors que les tensions intercommunautaires persistent. Les soldats de la paix ont répondu à des tirs entre deux groupes mercredi à Rumamier, dans le sud de l’Abiyé», a expliqué Stéphane Dujarric.
«La FISNUA continue également de dialoguer avec les parties prenantes pour calmer les tensions et coordonner la sécurité à long terme et les options de retour volontaire pour les personnes déplacées», assure encore l’ONU. L’instabilité dans l’Abiyé est tributaire de la situation délétère dans les deux Soudans qui sont en Transition pour l’un depuis plus d’une décennie et pour l’autre depuis 2019 (Soudan). Les deux pays demeurent touchés par de graves périls humanitaires qui se sont exacerbés depuis l’ouverture d’un nouveau conflit fratricide entre les Forces armées soudanaises et des Paramilitaires soutenus par diverses puissances étrangères depuis le 15 avril 2023.