Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, est attendu ce mercredi 21 février à Rabat, pour sa première visite officielle au Maroc, depuis sa réélection en novembre dernier, au poste de chef du gouvernement, rapporte l’agence de presse officielle « EFE ».
Le dirigeant socialiste, Sánchez et son ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares qui l’accompagne, auront des entretiens avec de hauts responsables marocains, dont le Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, ajoute l’Agence.
«Le Maroc est un pays voisin, ami et partenaire stratégique de l’Espagne dans tous les domaines. Cette visite, qui a lieu au début de cette nouvelle législature, souligne les liens profonds qui unissent les deux pays», a déclaré le secrétariat d’Etat espagnol à la Communication dans un bref communiqué.
Pour rappel, la préparation de la visite officielle de Pedro Sánchez au Maroc était au menu de l’agenda du déplacement d’Albares le 14 décembre 2023 à Rabat. A l’occasion de cette visite du Chef de la diplomatie espagnole, son homologue marocain, Nasser Bourita avait déclaré que les relations avec l’Espagne «n’ont jamais atteint un tel niveau de force, de solidité et de confiance».
La feuille de cette évolution des rapports bilatéraux a été convenue lors de la 12e session de la Réunion de Haut Niveau, présidée par Aziz Akhannouch et Pedro Sánchez le 2 février 2023 à Rabat.
Par ailleurs, en avril 2022, le Roi Mohammed VI avait reçu à Rabat, le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, peu après la lettre que ce dernier avait adressée au Souverain et dans laquelle l’Etat espagnol a ouvertement soutenu le plan d’autonomie pour le Sahara sous souveraineté marocaine, en affirmant que cette proposition est «la plus sérieuse, la plus crédible et la plus réaliste» pour un règlement politique du litige territorial artificiel autour du Sahara marocain.
Au vu de cette embellie des relations maroco-espagnoles, la zizanie que le régime algérien a tenté de semer entre Rabat et Madrid, a complètement foiré. Contrairement aux attentes des Algériens, elle a apporté au Maroc, un gain politique et diplomatique inestimable dans le dossier du Sahara tout en décrédibilisant le pouvoir algérien aux yeux des dirigeants espagnols qui n’ont pas du tout apprécié le chantage et le pressing de leurs homologues algériens qui espéraient à travers leur malveillant stratagème, faire changer Madrid de position dans le conflit du Sahara opposant les deux voisins maghrébins.