Le gouvernement Kenyan a annoncé jeudi, qu’un raid aérien mené par un drone américain au sud de la Somalie, a fait plusieurs morts et blessés parmi les Shebab y compris le cerveau de la sanglante attaque terroriste contre l’université kenyane de Garissa, qui avait fait près de 150 morts le 2 avril 2015.
L’information est annoncée jeudi, par deux ministères kényans qui chacun dans un communiqué donne sa propre version. Le ministère de l’Intérieur avance la mort de « plus de 30 » combattants somaliens tués dans une attaque nocturne lancée par un « drone américain » tandis que le département de la Défense parle plutôt d’une offensive terrestre de la force conjointe de l’Union africaine, l’Amisom, qui aurait fait « 51 morts » parmi les shebab.
Le ministère Kenyan de l’Intérieur précise que parmi les victimes figurent quatre chefs du groupe islamiste somalien les Shebab, dont le responsable du massacre de l’université de la ville de Garissa.
Ce raid aérien nocturne minutieusement planifié, ajoute la même source, a été effectué dans la ville sud-somalienne de Bardhere, contrôlée par les Shebabs affiliés au réseau terroriste Al Qaïda. Les circonstances précises de cette offensive militaire restent encore confuses. Toutefois, les autorités somaliennes ont confirmé avec certitude la mort du terroriste somalien responsable du massacre de l’université kenyane de Garissa.
Mohamed Mohamud, le cerveau présumé de l’attaque de Garissa, était l’un des hommes les plus recherché du pays. Surnommé « Kuno », cet ancien professeur kenyan d’une école coranique de la ville de Garissa, était présenté par les services de sécurités du Kenya comme étant le principal organisateur du massacre de l’université kenyane.
Cette attaque terroriste, la plus sanglante jamais perpétrée au Kenya, par le groupe affilié à Al Qaïda, est toujours présente dans l’esprit des Kenyans. Pour montrer sa détermination face aux organisateurs de cet assaut meurtrier, le gouvernement kenyan avait promis une récompenser de 200.000 euros, à celle ou celui, qui aidera les autorités kenyanes à capture le dangereux Kuno.
La traque de ce djihadiste a donc pris un peu plus de trois mois, une durée relativement courte qui démontre la volonté du gouvernement kenyan à éradiquer tout groupe terroriste actif dans la région.