La Banque africaine de développement (BAD) s’est engagée à accorder un prêt de 80 millions de dollars américains pour la Zone du savoir d’Ekiti (EKZ), un projet pionnier de zone économique spéciale piloté par l’État et conçu pour regrouper sur un même site, éducateurs, chercheurs, innovateurs, entrepreneurs et industries, a annoncé jeudi la BAD dans un communiqué.
Le gouvernement de l’Etat fédéré d’Ekiti devrait contribuer à hauteur de 14,8 millions de dollars, au financement de ce projet, dont le coût total s’élève à 94,8 millions de dollars.
Le communiqué précise que la Zone du savoir d’Ekiti qui s’étend sur 40 hectares, promet d’être un lieu où les idées convergent, où la créativité s’épanouit et où les rêves prennent corps. Elle vise à catalyser l’entrepreneuriat numérique et ambitionne de créer 26 000 emplois et d’injecter 14 millions de dollars par an dans l’économie une fois le projet achevé.
En avril 2023, le gouvernement fédéral du Nigeria a conféré à ce projet le statut de « zone franche» en vertu de la loi sur l’Autorité des zones franches d’exportation du Nigeria (NEPZA), ce qui permet aux investisseurs privés de bénéficier de nombreux avantages incitatifs dont la gratuité des terrains, les exonérations fiscales et exemptions de droits à l’importation et à l’exportation, à même de créer un environnement propice à l’investissement et à l’innovation.
L’EKZ s’inscrit parfaitement dans la stratégie «Des emplois pour les jeunes en Afrique» de la Banque, qui vise à renforcer les liens entre le monde universitaire et l’industrie afin de nourrir les talents entrepreneuriaux et développer une main-d’œuvre qualifiée qui réponde aux besoins des employeurs, soutient la BAD.
La Zone du savoir d’Ekiti «est une lueur d’espoir pour la jeunesse, un témoignage de notre engagement à favoriser l’innovation, la création d’emplois et la croissance économique durable ; c’est un engagement pour un avenir meilleur pour notre État et pour le Nigeria», a déclaré le gouverneur de l’État d’Ekiti, Biodun Oyebanji.