En marge du segment de haut niveau de la 55e session du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies qui se tient à Genève en Suisse, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukry, a porté ce mardi 27 février, un vibrant plaidoyer autour de la recherche de solutions régionales et concertées aux tensions en cours en mer Rouge.
Sameh Choukry a exprimé une nouvelle fois «ses inquiétudes quant à la propagation des tensions militaires dans la région du sud de la mer Rouge, qui constitue une menace sans précédent pour l’une des plus importantes voies de navigation internationales», indique un communiqué officiel égyptien.
Le Chef de la diplomatie égyptienne a relevé que les tensions en mer Rouge «portent atteinte aux intérêts de nombreux pays, dont l’Égypte », soulignant la nécessité «d’une coopération régionale pour soutenir la stabilité et la paix et contenir les tensions dans cette région».
La semaine écoulée, le Président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a brossé un nouveau tableau des fâcheuses répercussions financières des tensions actuelles en mer Rouge sur l’économie de son pays, précisant que le «Canal de Suez, qui assurait 12% du commerce mondial, a vu ses revenus chuter de 40% à 50% depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza et des récentes tensions en mer Rouge».
Poumon de l’économie égyptienne, le Canal de Suez constitue la principale source de devises étrangères pour le pays le plus peuplé du monde arabe qui souffre actuellement d’une pénurie de devises fortes.