Le chef de l’Etat nigérien et président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Général de Brigade Abdourahmane Tiani, a adressé une correspondance à son «cher frère» Ibrahim Traoré, président de la Transition au Burkina Faso, dans laquelle il lui exprime ses «sincères condoléances» suite aux attaques perpétrées le 25 février dernier sur le sol burkinabè.
Il a d’abord qualifié de «barbares» ces attaques terroristes qui ont ciblé aussi bien des militaires que des VDP et des civils, et causé des pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels.
«En ces circonstances particulièrement douloureuses, j’exprime, au nom du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, du Gouvernement, du Peuple nigérien et en mon nom, mes sincères condoléances et ma profonde compassion à Votre Excellence, au Gouvernement et au Peuple frère burkinabè, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés», a-t-il déclaré.
Tiani a assuré son homologue «du soutien total du peuple nigérien dans cette dure épreuve que vit le peuple Burkinabè», tout en exprimant sa «ferme volonté» et sa «constante disponibilité à tout mettre en œuvre», dans le cadre de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), «en vue d’éradiquer le fléau du terrorisme» dans l’espace commun.
Au moins quinze fidèles ont été tués et deux autres blessés, dimanche 25 février, au cours d’une attaque menée contre une église catholique, dans le village d’Essakane (région du Sahel).
Le Burkina Faso fait face, depuis 2015, à des violences attribuées à des groupes armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique, avec à l’affiche près de 20.000 morts et plus de deux millions de déplacés internes.