La compagnie pétrolière publique angolaise Sonangol a émis, ce lundi 20 juillet, un appel d’offre pour l’attribution d’un ensemble de 10 blocs opératoires terrestres (on shore), chacun pouvant contenir jusqu’à 700.000 barils de réserves en pétrole brut.
L’appel s’adresse à une trentaine d’entreprises ayant déjà été présélectionnées, parmi lesquelles se trouvent le portugais Galp Energia, l’américain Chevron ou encore l’italien ENI. Le dernier délai de la présentation des offres est fixé pour le 18 septembre prochain.
Les réserves pétrolières angolaises continuent à séduire des géants pétroliers internationaux.
Le groupe français Total qui est devenu depuis début 2015 l’exportatreur numéro un du pays avec une production qui dépasse les 700.000 bep/j, vient d’annoncer le démarrage de la production de la phase 1A sur le champ de Dalia. Il s’agit d’un nouveau développement en offshore profond, situé à 135 kilomètres au large des côtes angolaises, sur le Bloc 17 opéré par le groupe français.
Cette phase 1A de Dalia développe de nouvelles réserves estimées à 51 millions de barils (Mb) et va contribuer à la production du Bloc 17 à hauteur de 30.000 barils par jour (b/j).
Selon Arnaud Breuillac, directeur général Exploration-Production de Total, le démarrage de la phase 1A qui comporte le forage de sept puits, est le dernier succès en date d’une longue série de réussites sur le Bloc 17, le plus important bloc pour Total, dont la production cumulée a atteint deux milliards de barils en mai 2015. Total est présent dans le pays depuis 60 ans.
Cependant, malgré ces exploits, l’Angola reste durement frappée par la chute des cours du pétrole. En mars dernier, les gouvernement angolais a été contraint de diminuer son budget 2015 de près d’un quart à 51 milliards de dollars.