La CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement) a donné ce 11 mars, sa lecture des répercussions fâcheuses des perturbations en mer Rouge depuis plusieurs mois sur les économies de divers Etats côtiers d’Afrique.
Selon le chef de la branche de la logistique commerciale de la CNUCED), Jan Hoffmann, les perturbations en mer Rouge produisent avec plus d’acuité des effets sur la circulation dans le Canal de Suez. Des répercussions qui s’étendent à d’autres pays africains fortement dépendants du Canal de Suez pour le commerce extérieur, tels que Djibouti, le Kenya, la Tanzanie et le Soudan.
«Le Canal de Suez est une source importante de revenus en devises étrangères pour l’Égypte. Il a contribué à hauteur de 9,4 milliards de dollars américains au cours de l’année fiscale précédente à l’économie égyptienne, ce qui équivaut à 2,3% de la formation du PIB en 2023 dans ce pays», a illustré Jan Hoffmann.
La CNUCED recommande à ce titre à la communauté internationale «l’importance de continuer à surveiller les conséquences évolutives des multiples perturbations en mer Rouge, perturbations qui transforment fondamentalement le paysage du transport maritime et du commerce international».