Le chef d’Etat américain, Barack Obama est attendu ce vendredi au Kenya, le pays d’origine de son père, pour une visite officielle dans le cadre de son premier voyage officiel en Afrique qui le conduire ensuite en Ethiopie.
La tournée africaine du président Obama a pour but de soutenir au maximum, l’Afrique dans sa croissance et l’aider dans ce sens à surmonter ses défis, notamment d’ordre sécuritaire.
Avant son départ, le président américain a plaidé mercredi pour que les relations entre les Etats Unis et le continent africain atteignent «une nouvelle dimension». Durant cette tournée, le dirigeant américain prévoit notamment d’augmenter les exportations de son pays vers l’Afrique. Barack Obama a annoncé également vouloir lancer des initiatives pour développer certains secteurs clés comme le commerce, la santé ou encore la sécurité.
Les observateurs internationaux estiment que le déplacement du président américain en Afrique a pour but surtout de contrer l’influence des pays asiatiques et à leur tête le dragon chinois, sur le continent africain. En effet la tournée africaine de Barack Obama, qui débutera par le sommet mondial de l’entreprenariat à Nairobi, vise principalement à montrer aux pays asiatiques et en particulier à la Chine, l’importance qu’accorde le pays de l’oncle Sam au continent africain.
L’Empire du Milieu, connu pour avoir une des politiques de commerce extérieur les plus perçantes du globe, a un volume d’échanges avec l’Afrique, trois fois plus important que les Etats Unis. Pour combler cet écart, de nombreux spécialistes spéculent sur les retombées qu’aura cette première tournée du président Obama dans le contient noir très convoité ces dernières années pour sa forte croissance économique et son potentiel de développement.
Les Etats Unis ne veulent pas par conséquent, se laisser distancer par les pays asiatiques sur le vaste terrain africain.
La tournée africaine du dirigeant américain le mènera également en Ethiopie, pays qui devrait connaitre, d’ici à 2017, la plus forte croissance économique du monde qui sera selon les estimations de la Banque Mondiale, d’une moyenne annuelle de 9,5% pour ce pays de la corne d’Afrique.