Le Gouvernement tunisien a acté ce jeudi 14 mars la réforme du Code des changes en vigueur depuis 1976 et amendé une seule fois en 1993, pour ouvrir de nouvelles perspectives économiques dans le pays.
Dans un communiqué publié jeudi à l’issue du Conseil ministériel, le Premier ministre tunisien, Ahmed Hachani, a qualifié l’adoption du nouveau Code des changes «d’avancée législative et de tournant historique» dans le secteur financier de la Tunisie.
Le nouveau texte, selon l’exécutif tunisien, promeut d’une part «un cadre législatif unifié permettant de mettre fin à la multiplicité des textes et de réduire les textes d’application de la législation des changes».
Cette réforme se veut d’autre part une réponse «aux exigences des activités qui contribuent à l’augmentation des exportations et des réserves en devises, et à promouvoir la digitalisation des opérations financières avec l’extérieur».
L’adoption de ce nouveau code des changes faisait partie des réformes financières attendues depuis de longs mois pour assainir les finances locales sous la présidence de Kaïs Saied.