Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres et sa Représentante spéciale en République démocratique du Congo (RDC), Bintou Keita, ont condamné une attaque armée perpétrée, samedi 16 mars, contre des Casques bleus à Sake, dans la province du Nord-Kivu (Est de la RDC), qui a fait huit blessés parmi les soldats de la paix, dont un grièvement, selon le site ONU Info.
Le Secrétaire Général de Nations Unies «condamne l’incident (…) ayant blessé huit Casques bleus» de la Mission de l’ONU en RDC (MONUSCO) «lors d’affrontements entre le Mouvement du 23 Mars et les Forces armées» de la RDC (FARDC) dans la région de Sake, aurait fait part, dans une déclaration à la presse, son porte-parole adjoint, Farhan Haq.
Les informations relatives à cet incident indiquent que les Casques bleus blessés étaient déployés dans le cadre de l’Opération Springbok, lancée en novembre pour protéger les civils au Nord-Kivu où la MONUSCO et les FARDC mènent des actions conjointes.
Les blessés ont été évacués et reçoivent les soins appropriés, a précisé la MONUSCO dans un communiqué, dans lequel elle dit être disposée à soutenir toute enquête destinée à déterminer les responsabilités devant les juridictions nationales ou internationales.
Antonio Guterres a rappelé que « les attaques visant les Casques bleus des Nations Unies peuvent constituer des crimes de guerre en vertu du droit international», avant de réitérer «son appel à tous les groupes armés congolais et étrangers de déposer les armes immédiatement et d’entreprendre sans délai le processus de désarmement», et de réaffirmer «la détermination de la MONUSCO à mettre en œuvre son mandat de protection des civils».
Dans le même cadre, Bintou Keita a réaffirmé l’engagement de la MONUSCO aux côtés des forces de défense et de sécurité congolaises pour renforcer les patrouilles conjointes et unilatérales afin de protéger les populations civiles.