L’Agence espagnole de contre-espionnage, relevant de la Présidence du gouvernement espagnol a exonéré le Maroc de toute accusation d’espionnage et d’ingérence dans les affaires intérieures de l’Espagne.
Dans les conclusions de leur rapport, les services de contre-espionnage espagnols ont donc enterré sans aucune équivoque, tous les soupçons et accusations qui avaient été dirigés contre le Royaume du Maroc autour de présumées activités d’espionnage qui auraient pris pour cible à l’aide du logiciel Pegasus, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, ainsi que d’autres hauts commis de l’Etat espagnol.
Il convient de rappeler, à ce propos, que ces allégations avaient déjà fait l’objet de démentis par de hauts responsables espagnols, en novembre 2022, lors de leurs auditions devant une commission du Parlement européen qui enquêtait sur l’utilisation du logiciel Pegasus dans l’espace communautaire.
Dans le même sillage, l’Audience nationale espagnole, la plus haute juridiction pénale du pas, avait décidé, en juillet 2023, de classer sans suite, l’affaire Pegasus faute de preuves.
Les révélations de l’Agence espagnole de contre-espionnage devraient faire taire les voix au sein des formations de l’opposition de droite et d’extrême-droite qui continuent d’accuser à tort le Maroc et sans la moindre preuve, d’être derrière l’espionnage des téléphones du chef du gouvernement, Pedro Sanchez, et des ministres de la Défense, Margarita Robles, et de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska.