L’armée régulière nigériane a lancé mardi une importante opération militaire qui s’est soldée par la libération de trente otages détenus par les combattants de la secte islamiste Boko Haram, un dénouement heureux qui redonne de l’espoir aux familles des victimes encore entre les mains des djihadistes.
Suite à une vaste offensive militaire contre le groupe armé Boko Haram à Dikwa, située dans le nord-est du pays, l’armée nigériane a annoncé avoir délivré trente otages, dont 21 enfants et sept femmes des mains de Boko Haram.
Dans le même contexte, l’armée nigériane a annoncé a plusieurs reprises ces derniers mois, la libération de centaines d’otages qui étaient détenus par Boko Haram notamment dans la forêt de Sambisa, un des refuges historique du groupe islamiste affilié à l’organisation djihadiste Etat Islamique (EI).
Une annonce qui intervient après une série de défaites subies par les combattants extrémistes du groupe djihadiste.
La secte islamiste a en effet perdu ces dernières semaines, un bon nombre de ses bastions au Nigeria, des victoires dues en partie aux efforts renforcés de la coalition militaire qui regroupe le Nigeria, le Tchad, le Cameroun, le Bénin et le Niger.
La force conjointe a réussi elle à lancer de nombreuses offensives pour déloger les combattants de Boko Haram.
L’armée Tchadienne a d’ailleurs mené ce week-end une importante opération anti-terroriste dans plusieurs iles du lac Tchad, d’où ont été chassés les djihadistes de Boko Haram qui s’y étaient fortement implantés fuyant la traque de l’armée nigériane.
Malgré ces défaites cuisantes, les exactions commises par Boko Haram n’ont pas totalement cessé. La mouvance terroriste sévit toujours dans des villages reculés de la région du lac Tchad. Depuis fin mai, date de l’investiture du nouveau président nigérian, Muhammadu Buhari, le nombre de personnes tuées par les combattants du groupe Boko Haram a atteint un nouveau plafond historique 830 morts.