La Société financière internationale (IFC), a promis d’apporter un soutien financier au Tchad pour la construction d’un nouvel hôpital privé à Ndjamena, dans le cadre du programme de développement de la Clinique «La Providence».
Un montant de 1,23 million d’euros sera accordé par la filiale de la Banque mondiale pour participer au financement de la construction et de l’équipement d’un nouvel hôpital privé, d’une capacité de 56 lits à Ndjamena. Le coût total du projet s’élève à 3,7 millions de dollars.
La Clinique «La Providence», promoteur de ce projet, est actuellement locataire d’un bâtiment d’une capacité de 26 lits seulement pour 100.000 patients par an.
L’objectif de ce projet est d’améliorer la qualité des soins offerts aux habitants de la capitale du Tchad, les installations actuelles de la clinique ne répondant pas aux normes de santé modernes, quoi que devenue un hôpital privé de référence au Tchad. Les travaux seraient déjà bien avancés pour la nouvelle clinique.
D’après le Dr Ngombaye Djaibe, un ancien ministre de la santé, fondateur en 1995 de la clinique «La Providence», «le nouvel hôpital permettra d’étendre notre offre à de nouvelles spécialités telles que la cardiologie, la pneumologie, la réanimation, l’orthopédie, la chirurgie et l’oncologie. Au vu de leur demande en hausse, ces spécialités permettront de réduire les besoins en évacuations (vers des destinations étrangères) de patients tchadiens pour faute de soins spécialisés».
Il a également précisé que «l’emprunt auprès d’IFC n’est pas encore bouclé. Il y a encore des procédures à remplir avant le décaissement des fonds».
Le Représentant Régional de IFC pour l’Afrique Centrale par intérim, Olivier Noel, a fait savoir que «le secteur privé étant amené à jouer un rôle accru dans la fourniture de soins médicaux, IFC s’est engagé à investir dans les secteurs clés dans des pays où, à l’instar du Tchad, l’accès aux soins de santé est à son plus bas niveau par rapport à l’échelle mondiale, améliorant ainsi de manière significative la qualité et l’envergure des soins médicaux disponibles sur place».