«La hausse du coût de la vie» au Bénin, sera au cœur de l’organisation d’une «marche pacifique» par trois centrales syndicales le 27 avril 2024 à Cotonou, la capitale économique du pays, indiquent les trois syndicats dans un communiqué.
La tenue de cette marche pacifique est une initiative émanant de la Centrale des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin), de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB) et l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (UNSTB).
Ces syndicalistes comptent dénoncer plus précisément les prix élevés des produits de première nécessité, dont le prix du maïs qui a connu de l’avis des syndicalistes, une hausse vertigineuse au cours des derniers mois, en dépit de la montée au créneau il y a quelques semaines, de la ministre de l’Industrie et du Commerce, demandant à la population de «dénoncer les commerçants qui font de la surenchère sur le marché».
Des causes endogènes comme exogènes expliquent, selon des experts, cette hausse sensible du prix des denrées alimentaires au Bénin ces dernières semaines. Il s’agit à la fois de la spéculation en douce pratiquée par les commerçants, et du déversement de produits concurrentiels sur le marché national, des produits vivriers qui proviennent notamment de pays voisins.
En dehors de la cherté de la vie, la régulation de la circulation routière par les Forces de sécurité et la persistance de tensions politiques dans le pays en prévision de la présidentielle de 2026, nourrissent actuellement, en toile de fond, le mécontentement au sein de plusieurs couches de la population béninoise.