Le Conseil des ministres malien, réuni hier mercredi à Bamako, a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique du Projet de Développement et de Valorisation de la Production laitière du Mali, à la lumière d’un rapport présenté à ce sujet, par le ministre de l’Elevage et de la Pêche.
Les autorités malienne ont relevé que la production de lait, pourtant évaluée à plus de 966.750 tonnes par an, n’est pas suffisamment valorisée en raison, entre autres, de l’éloignement des zones de production des centres urbains, de l’insuffisance d’infrastructures de collecte, de transformation et de commercialisation du lait.
C’est dans ce cadre, rappellent-t-elles, qu’une Stratégie de Développement et de Valorisation de la Production laitière a été adoptée il y a quelques années dont la mise en œuvre a conduit à la création du Projet de Valorisation de la Production laitière au Mali (PRODEVALAIT), indique un communiqué du Conseil.
Cependant, malgré ces initiatives, le secteur demeure confronté à des contraintes structurelles liées notamment aux changements climatiques, à l’émergence de maladies transfrontalières, au faible niveau de financement, de production, de transformation et de conservation des produits animaux et à la pression sur les ressources naturelles.
Le communiqué conclut que les projets de texte adoptés ce mercredi, ont pour objectif d’aider les autorités à surmonter ces contraintes, et de créer, sous forme de service rattaché, pour une durée de cinq ans, le Projet de Développement et de Valorisation de la Production Laitière au Mali avec pour mission de contribuer à l’autosuffisance nationale en lait et produits laitiers.
D’après le gouvernement, l’élevage, un secteur clé de l’économie nationale, est pratiqué par une grande partie de la population rurale et contribue pour près de 15% au Produit Intérieur Brut du pays.