La Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) a loué dans un communiqué publié ce 24 avril, la prochaine construction de la voie express multinationale de 256 kilomètres liant deux pôles essentiels du développement en Afrique orientale.
Il s’agit de la voie express multinationale reliant Kisumu (Kenya) et Kakira (Ouganda) et qui est censée stimuler le commerce intra-régional dans le corridor nord de l’Est du continent africain.
La mise en place de cette infrastructure «impliquera le bitumage de la chaussée unique à deux voies existante et sa transformation en une chaussée à deux voies sur un tronçon de 104 km», précise la CAE dans son communiqué.
Un projet d’étude de faisabilité de 1,4 million de dollars américains, financé par la Banque africaine de développement (BAD), déterminera la viabilité économique de «l’amélioration des tronçons routiers multinationaux existants de la route à une voie aux normes de la voie express», ajouté la CAE.
Ayant pour locomotive économique le Kenya, l’Afrique de l’Est mise sur l’accélération du développement de ses infrastructures routières, aériennes, ferroviaires et portuaires pour hâter l’intégration entre les populations de cette région du continent.
A travers ce projet, la CAE compte aussi prendre une longueur d’avance sur les autres sous-régions africaines en matière de mise en œuvre de la Zone africaine de libre échange continental (ZLECAF).
La CAE regroupe outre le Kenya et l’Ouganda, six autres pays à savoir : le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC), le Rwanda, la Somalie, le Soudan du Sud et la Tanzanie.