Le gouvernement botswanais a invité les étrangers, sans en spécifier la nationalité, à postuler pour des postes dans la fonction publique en leur promettant des avantages supplémentaires par rapport aux autochtones. D’après une déclaration au Parlement, le 02 août dernier, du vice-ministre des Affaires présidentielles, Phillip Makgalemele, les étrangers qui seront recrutés dans la fonction publique recevront une allocation supplémentaire en plus du salaire, conformément à la directive de la direction de la fonction publique de 2001.
A la base, pour un même grade, il n’y aurait pas de différence de salaire entre les étrangers et les nationaux.
A l’heure actuelle, 1.366 étrangers sont employés dans la fonction publique botswanaise, répartis entre quelques ministères, dont celui de la santé (990 employés) et celui de l’Éducation et du Développement des compétences (302 fonctionnaires).
Avec 2 millions d’habitants environ, le Botswana qui a toujours milité pour l’intégration économique et politique en Afrique australe ou encore à faire de la Communauté de développement d’Afrique australe un outil de développement économique, a bien une occasion pour prouver son ouverture.
Selon des observateurs, le Botswana est en passe de devenir un modèle de réussite économique sur le continent africain. Il a bâti son avenir sur une administration démocratique, stable, compétente et peu corrompue comme le reconnaît Transparency International qui le classe régulièrement comme le pays le moins corrompu d’Afrique.
Avec un sous-sol riche en diamant (dont il est le troisième producteur mondial) et en minéraux (cuivre, nickel), mais aussi en charbon et en pétrole, son économie est largement dépendante du secteur minier.