La diplomatie algérienne a essuyé un nouveau camouflet à la réunion préparatoire du prochain sommet arabe, après avoir échoué à faire inscrire le dossier du Sahara marocain à l’ordre du jour de la 33ème session ordinaire du Sommet arabe qui se tient ce jeudi 16 mai à Manama, la capitale de Bahreïn.
Agissant sous les ordres des vieux généraux qui tiennent le pouvoir à Alger, ces diplomates n’ont pas fait mieux que leurs homologues sud-africains qui ont vécu cette même fâcheuse expérience lors d’une réunion des BRICS le jeudi 25 avril à Moscou.
Pour rappel, l’Afrique du Sud qui s’obstine à appuyer le régime vert-kaki algérien dans la défense des chimériques revendications indépendantistes du Polisario, avait, elle aussi, échoué à introduire la question du Sahara marocain dans l’agenda d’une réunion des vice-ministres des Affaires étrangères des pays membres des BRICS à Moscou.
La diplomatie sud-africaine s’est heurtée au refus catégorique de la majorité des pays membres et à leur tête le pays hôte, la Russie qu’Alger et Pretoria considèrent comme un grand allié. Les participants ont estimé, selon des médias égyptiens, que «l’idée de soumettre la question du Sahara marocain n’était pas judicieuse », car « cette crise est artificielle et que le groupe BRICS ne devrait en aucun cas contribuer à créer un conflit dépourvu de fondements historiques, d’autant plus que la question est connue de tous les participants».
Les manœuvres malveillantes des diplomates algériens à Manama, leur ont valu une vraie douche froide après l’avortement de leur vaine tentative d’inclure le dossier du Sahara marocain à l’ordre du jour du prochain Sommet arabe. Pourtant, ils étaient bien censés savoir que la Ligue arabe n’a jamais reconnu la pseudo-république sahraouie «RASD», n’a jamais invité une quelconque délégation du front Polisario à ses réunions et la majorité écrasante des pays arabes, hormis l’Algérie, la Syrie et la Mauritanie, soutient de manière inconditionnelle la position du Royaume du Maroc dans ce dossier et reconnaissent ouvertement la marocanité du Sahara.
Pour le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Hossam Zaki, la cause palestinienne reste une priorité absolue pour le monde arabe et les réunions au sommet de Manama prendront des décisions importantes concernant ce conflit israélo-palestinien.