L’île Cap-Verdienne de Sal abrite à partir de ce jeudi 23 mai, les travaux de la «21e Réunion des procureurs généraux de la CPLP » (Communauté des pays de langue portugaise).
«Le ministère public et le système de protection de l’enfance dans l’espace CPLP» est au centre des discussions devant jeter la lumière sur le phénomène «des enfants recrutés sous diverses latitudes pour commettre des crimes», a expliqué Luis Landim, procureur général de la République du Cap-Vert.
«La lutte contre le travail des enfants, le développement des services sociaux, l’adoption internationale et l’enquête sur la traite des enfants par des moyens numériques» sont les sous-thèmes qui seront débattus au cours de cette grand-messe des magistrats lusophones du monde.
Les autorités de l’archipel ouest-africain comptent proposer la «création d’un réseau entre les procureurs de la CPLP dédié à la protection de l’enfance et se portent volontaires pour assurer sa coordination», a annoncé le gouvernement cap-verdien en amont de cette 21è réunion.
«L’Etat doit aussi intervenir avec force, ainsi que les communautés, la société et la famille» sur ce sujet d’actualité, a expliqué l’exécutif cap-verdien pour justifier sa position autour de ce dossier lié à l’avenir des enfants africains et dans les Etats lusophones en général.