L’Institut africain de développement économique et de planification (IDEP), une structure membre du système des Nations Unies, a fait un vibrant plaidoyer autour de la systématisation de la «modélisation macroéconomique» en matière de prospective sur le continent africain.
L’IDEP basé à Dakar, Sénégal, a prononcé son plaidoyer sur le thème : «Promouvoir la stabilité macroéconomique et la croissance en Afrique», à l’occasion de la célébration, ce lundi 10 juin, de la « Journée africaine 2024 de la macroéconomie».
Pour faire infuser son plaidoyer, l’IDEP mise sur un nouveau pool de jeunes économistes qu’il a mis en place. Il s’agit d’un réseau africain de 1.100 jeunes économistes qui vont bénéficier d’une formation en matière de modélisation macroéconomique.
«Le but de ce réseau est de former ces jeunes sur des questions de modélisation macroéconomique pour qu’ils puissent de manière tangible, participer à la réflexion au niveau de leur pays», a expliqué l’IDEP, créé en 1962 par l’Assemblée générale des Nations Unies.
A terme, cette formation permettra à ce pool de jeunes économistes «de réfléchir non plus sur une façon rhétorique d’aborder les questions de développement, mais de travailler sur des cas concrets, de proposer des visions différentes, leurs perspectives, et travailler sur des aspects aussi techniques que stratégiques» de la vie économique des pays dont ils sont ressortissants, a étayé Karima Bounemra Ben Soltane, la directrice de l’IDEP.
Cet Institut a pour objectif d’accompagner et d’aider les pays africains à «renforcer leurs capacités en ressources humaines et promouvoir leur développement socioéconomique».