La Turquie propose sa contribution au capital de la BIDC, bras financier de la CEDEAO

La République de la Turquie est prête à apporter son appui financier pour densifier les capacités d’investissements de la BIDC (Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO) dans les économies des Etats ouest-africains.

C’est le message qu’a fait passer l’Ambassadeur de la Turquie au Togo, Muteber Kiliç le vendredi 7 juin au siège de la BIDC à Lomé, selon un communiqué de la Banque rendue publique seulement le mardi 11 juin.

L’ambassadrice Muteber Kiliç a échangé avec le Ghanéen George Agyekum Donkor, président en exercice de la BIDC, autour des perspectives d’investissement de son pays en Afrique de l’ouest.

«Cette visite, destinée à renforcer la collaboration entre la BIDC et la Turquie », a permis aux deux parties de mettre « l’accent sur les opportunités d’échanges commerciaux et d’engagements économiques mutuellement enrichissants, tout en présentant l’opportunité unique pour les membres non-régionaux de souscrire au capital de la Banque», a précisé la BIDC dans son communiqué.

En tant «qu’acteur compétitif, innovant dans le commerce mondial», la Turquie a réaffirmé à cette occasion, par la voix de Muteber Kiliç, sa disponibilité «à approfondir ses relations avec l’Afrique de l’Ouest» à travers une coopération avec la BIDC qui s’est engagée à mettre dorénavant «les partenariats diplomatiques au service de sa stratégie de croissance».

Les actuels engagements de la BIDC dans les économies ouest-africaines sont estimés à 4,194 milliards de dollars américains investis dans des secteurs-clés tels que l’agriculture, les infrastructures, les énergies renouvelables et l’appui aux PME-PMI dans les pays ouest-africains.