L’économie égyptienne «est sur la bonne voie en dépit des tensions régionales et internationales», au regard de ses principaux indicateurs de l’heure, a assuré le ministre égyptien des Finances, Mohamed Maait, dans un communiqué publié le mardi 18 juin.
«La Banque mondiale prévoit un taux de croissance de 4,2% en Egypte durant le prochain exercice financier, ce qui est conforme aux objectifs du Gouvernement (4,6%)», a mis en avant le ministre Maait pour défendre sa vision optimiste. Idem pour la notation positive obtenue par l’économie égyptienne auprès des trois institutions de notation internationales que sont Fitch Ratings, Moody’s et S&P Global Ratings.
Le ministre égyptien des Finances table aussi sur l’apport du secteur privé à la redynamisation du cadre macroéconomique national ces derniers mois, ajoutant que les investissements financés par le Trésor public au cours de la période allant «de juillet 2023 à mai 2024 se sont élevés à 179 milliards de livres égyptiennes, soit une baisse de 8%, et ce pour laisser la place au secteur privé».
Sur les trois prochaines années, les autorités du Caire tablent sur un embellissement du cadre macroéconomique national. Les prévisions de croissance pour l’exercice budgétaire 2024-2025 projettent officiellement «4,2%, avec un excédent budgétaire par rapport au PIB se situant autour de 5,8% » contre 1,6% en 2022-2023.
Par ailleurs, le déficit budgétaire total du pays des pharaons passera à «3,9% du PIB contre 6% fin juin 2023, en dépit de l’augmentation du chômage, de la hausse des taux d’intérêt, des subventions et du service de la dette.
Enfin, le ratio dette/PIB devrait baisser à 90% en 2024-2025 contre 95,8% en 2022-2023, à 88,2% en 2025-2026 et à 80% en 2026-2027», a explicité Mohamed Maait.
Inflation, poids de la dette externe du pays et dépréciation de la livre égyptienne vis-à-vis du dollar sont décriés ces 4 dernières années en Egypte. Avec plus de 100 millions d’habitants, l’Egypte est le pays le plus peuplé du monde arabe.