Au moins 19 personnes ont été tuées lundi dans l’explosion d’une bombe à Bangkok, un attentat terroriste qui visait principalement des touristes venus visiter un sanctuaire de la capitale thaïlandaise, Bangkok.
Une violente explosion a secoué le centre de Bangkok faisant une vingtaine de mort et plus de 120 blessés. La bombe artisanale avait été placée sur une moto qui était elle-même garée à l’intérieur d’un sanctuaire hindouiste, très fréquenté par les touristes asiatiques.
Dans une déclaration à la presse, le ministre thaïlandais de la Défense a affirmé que la déflagration a été causée par l’explosion d’une bombe de TNT. Aucune revendication n’a été faite suite à cet attentat qui a dévasté le centre-ville de la capitale thaïlandaise, toutefois le ministre de la Défense thaïlandais a tenu à préciser que les gens qui ont organisé cette attaque terroriste voulaient directement porter atteinte au tourisme et à l’économie du pays.
Cet attentat a suscité la condamnation unanime de la communauté internationale. Le premier ministre indien, ainsi que le secrétaire général de l’ONU ont notamment déploré la survenue de ce genre d’incident en Thaïlande.
Depuis le coup d’Etat militaire du 22 mai 2014, la Thaïlande vit dans une situation de calme précaire. Les tensions politico-ethniques sont toujours palpables mais aucun incident majeur n’est venu troubler ce calme. Pour les spécialistes, les auteurs de l’attaque voulaient donc se faire entendre à tout prix en s’attaquant à l’industrie touristique du pays.
Des observateurs internationaux estiment que cet attentat a été orchestré par un groupe qui maitrise la confection des systèmes explosifs. Le mouvement des chemises rouges, malgré son poids contestataire important dans le pays n’est pas le premier visé dans cette affaire. Les regards se portent plutôt sur des mouvements séparatistes implantés dans le sud du pays et qui auraient été en contact, ces dernières années, avec des experts en armement pour mener leur rébellion.