La capitale de la République du Congo, Brazzaville, abrite du 2 au 5 juillet, la première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (CIAR) organisée à l’initiative personnelle du Président Denis Sassou Nguesso à l’occasion du déroulement de la COP27 tenue en 2022 en Egypte.
La CIAR est appelée à apporter des réponses au phénomène de dérèglement climatique, à travers la restauration des couverts forestiers, a indiqué le ministère congolais de l’Economie forestière, principale cheville-ouvrière de cet évènement.
La République du Congo, pays-clé dans le lot des Etats qui forment le bassin du Congo, 2è poumon vert sur la planète après la forêt amazone, souhaite vivement, via la CIAR, d’accroître la capacité de séquestration de carbone atmosphérique dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, de préserver la biodiversité et de maximiser la production des biens et services fournis par les forêts.
La tenue de la CIAR est aussi complémentaire de l’initiative de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes lancée en juin 2021. Diverses strates organisationnelles ont marqué la tenue de ce rendez-vous international: le segment des experts, le segment ministériel le 4 juillet suivi du segment présidentiel le 5 juillet.
Une «déclaration mondiale et une proposition d’inscrire la décennie africaine et mondiale de l’afforestation dans l’agenda des Nations Unies en matière de préservation de l’environnement et du climat» sont attendues au terme des 3 jours de travaux intenses sur le climat mondial.
La Conférence de Brazzaville rassemble des délégations de l’Union africaine (UA), de la Banque africaine de développement (BAD), des Agences onusiennes, de l’Union européenne, des organisations non gouvernementales et des Chefs d’Etat notamment africains.