Le siège de la Banque centrale des Etats de l’UEMOA (BCEAO) a abrité le jeudi 11 juillet, à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, la 2è session ordinaire, au titre de l’année 2024, du Conseil des ministres des Finances de l’UEMOA qui se sont penchés sur plusieurs urgences communautaires.
L’Ivoirien Adama Coulibaly, président du Conseil des ministres des Finances de l’UEMOA, au titre de la santé des finances publiques régionales, a exhorté «l’ensemble des membres du Conseil à poursuivre les efforts de consolidation budgétaire entrepris, en vue de renforcer les marges budgétaires et contribuer ainsi à la stabilité monétaire et financière de notre Union».
Dans le cadre de la vie communautaire, cet organe de l’UEMOA s’est penché sur le «Rapport semestriel d’exécution de la surveillance multilatérale de juin 2024» et l’adoption du «Plan d’actions révisé» pour la mobilisation optimale des recettes fiscales dans cette Union de 8 pays Ouest-africains.
Durant cette session, le Conseil des ministres a aussi examiné les comptes annuels pour l’exercice 2023 de l’AMF-UMOA (Autorité des Marchés Financiers).
Dans la même dynamique, et au titre des décisions portant sur la BCEAO, les ministres des Finances de l’UEMOA ont procédé au remplacement du représentant de la Guinée-Bissau au sein du Comité de Stabilité Financière dans l’UMOA et ont par ailleurs, adopté les Guides à l’usage des juridictions financières de l’UEMOA.
Toujours en matière de macroéconomie dans l’UEMOA, ces officiels, au titre de la BOAD (bras financier de l’UEMOA), se sont prononcés sur la levée des immunités et privilèges de cette Banque dans le cadre d’une proposition régionale de mise en place d’un concours garanti par la MIGA (Agence Multilatérale de Garantie des Investissements).
L’UEMOA, selon des chiffres officiels, a enregistré «une progression de 5,1% de son PIB réel durant le premier trimestre 2024, après une hausse de 4,8% enregistrée le trimestre précédent».