Le Gouvernement d’union nationale de Transition du Soudan du Sud et les groupes d’opposition ont signé ce 15 juillet 2024 «huit protocoles pour accélérer les efforts en vue d’apporter une paix et une stabilité durables dans le pays». Cette nouvelle entente est intervenue dans la capitale kényane qui abrite, depuis mai 2024, des pourparlers de paix inter-Soudanais.
Aux dires du médiateur principal dans les pourparlers inter-Soudanais, Lazaro Sumbeiywo, l’entente signée le 15 juillet 2024 engage les parties à «faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire à ceux qui en ont besoin en raison des conflits précédents et actuels».
Un autre protocole a été conclu ce 15 juillet 2024. Il encadre les mesures de confiance «pour la libération de tous les détenus et prisonniers politiques», a en outre précisé Lazaro Sumbeiywo.
Selon la facilitation du Kenya, les parties se sont également engagées «envers un accord de cessez-le-feu permanent ainsi que l’unification de toutes les forces dans le cadre d’un processus qui inclut les groupes d’opposition armés». Ces nouveaux consensus sont signés au moment où la communauté internationale, à travers l’ONU, presse vivement les Sud-Soudanais de parvenir à un consensus politique pour l’organisation d’élections générales dans ce pays né seulement en 2011.
De grands espoirs sont fondés sur les actuels pourparlers de paix inter-Soudanais de Nairobi baptisés sous le nom swahili «Tumaini» (espoir) pour hâter le retour de la concorde au Soudan du Sud. Ces nouveaux pourparlers sont étendus aux groupes d’opposition qui n’étaient pas inclus dans «l’accord de 2018» qui a mis fin à cinq années de guerre civile fratricide au Soudan du Sud.
De hauts responsables gouvernementaux, des diplomates, des groupes d’opposition, des membres de la Société civile et des partenaires bilatéraux ont assisté à la signature de ce 15 juillet 2024.