Le sort de «173 Burkinabè refoulés récemment de la Côte d’Ivoire» a été discuté par le Conseil des ministres du Faso ce 17 juillet à Ouagadougou.
Selon des précisions gouvernementales fournies ce 17 juillet, ces «173 Burkinabè» ont été victimes «d’expulsions faites au mépris des règles humanitaires».
Ces Burkinabè expulsés sont «d’une même communauté et leur groupe est constitué en majorité de femmes et d’enfants», a davantage ajouté le Conseil des ministres de ce 17 juillet. Accueillies le 16 juillet à Yendéré (dans la région des Cascades, à la frontière du Burkina Faso avec la Côte d’Ivoire), ces personnes expulsées vont bénéficier d’une attention particulière de l’Etat du Faso, a assuré la Présidence du pays.
Une mission gouvernementale est pour ce faire attendue à Yendéré «pour évaluer la situation et s’assurer que les mesures appropriées sont mises en place pour garantir un accueil digne à ces compatriotes», a détaillé la grand-messe de l’exécutif du Faso ce 17 juillet.
Ces expulsions interviennent au moment où la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire (le RHDP) a rejeté catégoriquement ce 17 juillet 2024 les accusations ouvertes formulées le 11 juillet 2024 par le Président Ibrahim Traoré à l’encontre des autorités d’Abidjan, les accusant d’abriter «des bases terroristes destinées à attaquer le Faso, tout comme le Nord-Bénin».