Le Maroc accueille favorablement l’avis de la CIJ sur l’occupation des territoires palestiniens par Israël

Le Royaume du Maroc a accueilli favorablement l’avis consultatif rendu par la Cour internationale de justice (CIJ) au sujet des conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris dans la ville sainte d’Al Qods, a indiqué une source responsable au ministère marocain des Affaires étrangères.

Le Maroc, dont le Roi Mohammed VI préside le Comité Al Qods, insiste sur l’importance de cet avis consultatif pour le soutien des droits légitimes du peuple palestinien à établir son État indépendant et souverain avec Al Qods-Est comme capitale, vivant côte à côte avec Israël dans le cadre de la solution à deux États, a précisé la même source.

Et d’ajouter que le Royaume du Maroc rejette toutes les pratiques et mesures ayant pour objet d’altérer le statut juridique historique prévalant sur le terrain, et qui sapent les efforts visant à rétablir la stabilité et l’apaisement dans la région.

Dans un avis jugé “historique” par l’Autorité palestinienne, la CIJ a qualifié ce vendredi 19 juillet, d’«illégale» l’occupation par Israël des territoires palestiniens depuis 1967. La plus haute juridiction des Nations unies soutient par la voix de son président, le juge Nawaf Salam, que «l’État d’Israël a l’obligation de mettre fin le plus rapidement possible à sa présence illégale dans les territoires palestiniens occupés », affirmant que «l’occupation par Israël de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, ainsi que ses colonies, violaient le droit international».

Cette position la plus radicale que  la plus haute juridiction du monde a prononcée sur une question qui a fait l’objet de débats et de résolutions aux Nations unies depuis des décennies, intervient au moment où la guerre génocidaire que mène l’armée sioniste dans les  territoires palestiniens de la bande de Gaza entame son dixième mois consécutif.

Pour rappel, fin 2022, l’Assemblée générale des Nations unies avait demandé à la CIJ un “avis consultatif” sur les “conséquences juridiques” de cette “occupation prolongée”, soulignant que cette occupation doit cesser «le plus rapidement possible».