A quelques mois de la fin de son unique mandat présidentiel, Joe Biden se veut plus que jamais le défenseur de la survivance de l’AGOA (Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique), en vigueur depuis près d’un quart de siècle.
A la faveur d’un Forum d’évaluation de l’AGOA en cours depuis ce 24 juillet à Washington (USA), «j’appelle le Congrès à réautoriser et à moderniser rapidement cette loi historique, qui expirera en 2025», a défendu le Président américain dans un message ad hoc.
«Comme je l’ai déjà dit, l’Amérique est totalement tournée vers l’Afrique. Cette semaine, et dans les semaines à venir, prouvons-le. Ensemble, faisons en sorte que les générations futures d’Américains et d’Africains puissent relever les défis et saisir les opportunités des décennies à venir», a appuyé l’ex Vice-Président de Barack Obama.
«Depuis plus de vingt ans, la loi AGOA constitue le fondement du partenariat économique entre les États-Unis et les pays africains. En Afrique subsaharienne, elle a permis d’accroître la compétitivité des produits africains, de créer des dizaines de milliers d’emplois de qualité et de faire progresser les droits de la personne», a encore expliqué le dirigeant nord-américain.
«Aux États-Unis, l’AGOA a créé des opportunités d’investissement et de nouveaux marchés pour les entreprises américaines. Et des deux côtés de l’Atlantique, l’AGOA a favorisé une croissance économique durable et des chaînes d’approvisionnement résilientes», a détaillé davantage Joe Biden dans son vibrant plaidoyer pour une reconduction de l’AGOA. Votée sous G. W. Bush, cette loi est la principale courroie économique entre les USA et l’Afrique sub-saharienne.